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La période mekkoise de la Sirah

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La période mekkoise de la Sirah Empty La période mekkoise de la Sirah

مُساهمة من طرف amdouaa الثلاثاء مارس 25, 2008 8:29 pm

Première Partie

La période mekkoise de la Sirah :
Chapitre I
L'enfance du Prophète (PSL) et les signes annonciateurs de la prophétie

1. Procès de l’enfance du Prophète (PSL) :

L'auteur de l'article en question avance que la date de naissance du Prophète (PSL) est inconnue. Il rejette l'idée selon laquelle il est né durant «l'année de l'Eléphant», arguant qu'on ne possède aucune donnée chronologique sur la période mekkoise de sa vie. Il diminue, ainsi, la notabilité de ses origines et de l'autorité dont jouissait son père, et prétend que l'appartenance de ses ancêtres aux gens de Médine n'est pas clairement établie, semant ainsi le doute sur son nom.

Il nie les phénomènes extraordinaires dont le Prophète (PSL) a fait l'expérience durant son enfance, et que l'opinion musulmane considère comme signes initiatiques de la prophétie, tels l'opération menée par l'ange Gabriel qui lui fendit la poitrine, les voyages en Syrie qu'il fit, dans son enfance, avec des caravanes commerciales, et en compagnie de son oncle Abù Tàlib. Il nie encore la participation de l'enfant à la reconstruction de la Ka'ba, emportée par une crue, comme il refuse d'admettre la réalité d'autres événements importants de la vie du Prophète à Makkah. Il semble, ainsi, que l'auteur de ces articles d'encyclopédie ait volontairement rendu obscur tout ce qui touche à l'enfance du Prophète (PSL), à tous les aspects des premières étapes de sa vie à Makkah.

Pour cela, il a ignoré les faits établis et rejeté les informations transmises par succession. Il n'a accordé aucun crédit aux récits rapportés par les différentes recensions des hadiths reconnus authentiques, s’abstenant de se référer aux écrits sur la Sirah et aux chroniques historiques. Ainsi, il semble être parti d'un préjugé dont il voulait confirmer l'objet, d'un objectif préfixé qu'il tendait de réaliser par des moyens indignes d'un véritable chercheur.

Dans les lignes qui suivent, nous présentons nos réfutations de ses allégations à propos de cette étape de la vie du Prophète (PSL).

2. Date de naissance du Prophète (PSL):

L'examen attentif des hadiths permet de conclure sans hésitation que le Prophète est né pendant ce qu'il a été convenu d'appeler «l'Année de l'Éléphant», au lendemain du célèbre événement du même nom. Dans ses maghàzi reconnus exacts, ’Ibn Ishaq écrit que le Prophète (PSL) est né au cours de la 12e nuit du mois de Rabi' I de l'Année de l'Éléphant. Cette date fut confirmée par d'éminents auteurs et chercheurs qui se sont attelés à déterminer le mois et le jour de naissance du Prophète (PSL).

Il a ainsi été prouvé que le jour de naissance du Prophète (PSL) est un lundi, comme l'ont démontré l'imàm Muslim dans son Çahih (Authentique)9, Abù Dàwud, dans ses Sunan (Traditions)10 et l'imàm Ahmed bin Hanbal dans son Musnad (le Document de base).11

Ibn 'Abbàs, qu'Allah le bénisse, rapporte dans une communication que «le Prophète (PSL) est né le lundi 12 du mois de Rabi'I de l'Année de l'Éléphant, fit son Ascension un lundi, son Exode à Médine un lundi et mourut un lundi». Ce sont là des informations admises et reconnues exactes par l'ensemble des Musulmans12. Comme l'a fait valoir Khalifa bin Khiyyat dans ses annales, ces divers récits sont fondés sur des faits consignés.

La majorité des ‘ulama de l'époque ont écrit que le Prophète (PSL) est né l'Année de l'Éléphant, et des chercheurs musulmans et orientalistes modernes ont soutenu cette opinion, après avoir conclu que «l'Année de l'Éléphant» se situe entre 570 et 571.

Face à tous ces récits concordants qui forment consensus, les écrits de l'auteur de l'article de l'Encyclopédie de l'Islam sur la vie du Prophète (PSL) ne peuvent faire le poids, des écrits selon lesquels le Prophète (PSL) ne serait pas né l'Année de l'Éléphant, et que «l'Événement de l'Éléphant» n'aurait pas eu lieu en 570, mais qu’ «il doit avoir eu lieu avant cette date».

Il faut également remarquer que l'auteur de cet article rejette des faits et émet des jugements, sans même prendre la peine de les étayer par des preuves. Cette attitude est sans rapport aucun avec la véritable méthode scientifique que respecte l'esprit sain et indépendant. Elle est indigne de l'esprit objectif que revendiquent les intellectuels occidentaux, parmi lesquels l’auteur en question qui prétend que nous ne disposons d'aucune donnée chronologique sur la période mekkoise de la vie du Prophète (PSL) et ce, sans la moindre raison. Il semble que cet auteur ait pris le Coran comme principale référence pour sa recherche, ignorant totalement les hadiths et les ouvrages s'y rapportant, tout en adoptant une attitude sceptique vis-à-vis des ouvrages sur la Sirah. Voilà pourquoi sa pensée a dérivé vers une thèse si bancale : il n'a pu trouver dans le seul Coran un rapport détaillé de tous les événements qui ont marqué l'enfance et l'adolescence du Prophète (PSL).

Ce qui nous confirme dans notre opinion que l'auteur a fait mauvais usage des ouvrages sur la Sirah et s'est appuyé sur le Coran de façon excessive est le fait que, quand il se réfère à la sourate Al-Doha (le Début de la matinée), le seul indice qu'il y trouve sur la naissance du Prophète (PSL) est qu'il était un pauvre orphelin. Une fois de plus, l'auteur prouve ainsi l'extrême minceur de ses connaissances sur les tout débuts de la vie du Prophète (PSL) ; mais il se permet d'affirmer, de surcroît, que : «Tout ce qui a été rapporté sur la naissance du Prophète (PSL) n'a que peu de valeur pour la connaissance de sa personnalité historique».

Cette attitude de l'auteur est une manœuvre destinée à tromper ses lecteurs, car comme nous l'avons dit plus haut, tous les écrits sur la Sirah n'ont pas la même authenticité et exactitude historique. De même, et contrairement à ce que cet auteur a avancé, la médiocrité n'est pas l'apanage de toutes ces sources, car si certaines proposent des relations peu fiables, l'objectivité et la rigueur scientifique ne nous permettent pas de faire de ce jugement une généralité s'appliquant à toutes les sources sur la Sirah. En effet, d'autres sont qualifiées d'excellentes et ont acquis une bonne réputation auprès des lecteurs et chercheurs arabo-musulmans. On y trouve des renseignements détaillés sur la vie du Prophète (PSL) à Makkah, de son enfance à son missionnement, et de son missionnement à sa hijra à Médine. On y trouve également développés sa généalogie, des informations sur sa noble parentèle, ainsi que les faits qui eurent lieu dans sa famille pendant que sa mère était encore enceinte, la mort de son père, les faits qui coïncidèrent avec sa naissance jusqu'à la mort de sa mère ; la façon dont il a grandi en étant orphelin, sa prise en charge par son grand-père paternel 'Abd al-Muttalib, puis après la mort de celui-ci, par son oncle Abù Tàlib. On y lit aussi que l'enfant devint berger au service de son oncle et de quelques Qorayshites. On y parle en outre, de son voyage en Syrie, où son oncle l'emmena avec une caravane commerciale, et de sa participation à ce qu'on appelle hilf el fudùl.13

Parmi d'autres détails sur sa jeunesse, on y apprend qu'une riche veuve, Khadija bint Khuwaylid, l'engagea pour diriger ses affaires, et l'épousa quelque temps plus tard. Egalement documentée est l'heureuse vie conjugale et familiale qu'il eut avec elle, leurs deux fils et leurs deux filles. Sa participation à la reconstruction de la Ka'ba y est relatée, ainsi que l'appel que lui lancèrent les Qorayshites pour qu'il remette la pierre noire à sa place après la reconstruction de la Ka'ba. Ces sources parlent toutes de la bonne réputation que lui ont valu ses qualités de sagesse et de probité auprès des habitants de Makkah, qui lui conférèrent le qualificatif de amin (honnête). Les œuvres sur la Sirah enseignent que le jeune Muhammad (PSL) participait rarement aux jeux de ses camarades, qu'il ne partageait pas leurs convictions religieuses, mais consacrait son temps libre à la méditation dans la grotte de Hira' où il se retirait, loin des préoccupations de la vie quotidienne.
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مُساهمة من طرف amdouaa الثلاثاء مارس 25, 2008 8:33 pm

Ainsi donc, nous pouvons répliquer à l'auteur que la prétendue rareté des données historiques chronologiques concernant les premières étapes de la vie du Prophète (PSL) à Makkah, n'est qu'une allégation dénuée de tout fondement.

3. Rabaissement de la notabilité de la généalogie du Prophète (PSL) :

Sur ce point aussi l'auteur a ignoré ce que rapportent les sources exactes qui traitent de la Sirah. Il s'est contenté de quelques allusions, sans importance, puisées dans quelques vers de la poésie antéislamique ou contemporaine au Prophète (PSL). Ensuite, il cita comme argument à sa thèse ce verset : et «Ils ajoutèrent : Pourquoi ce Coran ne fut-il pas révélé à quelque personnage important de l’une ou l’autre des deux villes ?» 13/Al-Zukhruf (l’Ornement).

L'auteur va jusqu'à juger que «la famille des Banù Hàshim ne pourrait se mesurer avec d'autres familles plus considérables comme les Makhzum ou les Banu ‘Ummayya. ce qui est raconté de la situation misérable de Muhammad (…) indique les Banu Hashim devaient alors s’être considérablement appauvris. Nous ne savons rien de certains de ses ancêtres car la plus grande partie de ce qui nous est raconté à ce sujet rélève de la légende. Son père (…) est une figure tout à fait incolore, et son nom de ‘Abd Allah est peut-être la transformation postérieure d’un nom païen. Son grand-père est appelé Shayba ou ‘Abd al-Muttalib, mais la relation entre ces deux noms est aussi obscure que leur rapport avec les Banu Shayba et avec la famille fréquemment mentionnée des Muttalib» (E.I, VII/365).

Regardant du côté de la mère du Prophète (PSL), il écrit : «Du côté de sa mère, il avait des rapports de parenté avec Médine (Yathrib) qui ne sont pas clairs pour nous». (Ibid)

La première observation qui s'impose est que l'auteur utilise un langage ambigu dans lequel le doute est prépondérant, et affirme que le lignage du Prophète (PSL) est une zone d'ombre. Non moins étrange est le fait qu'il se soit limité, dans l'ascendance du Prophète (PSL), aux seuls Banù Hashem, et en se référant à des vers à la crédibilité non validée. Il a agi comme si ces vers étaient la seule source à considérer dans l'étude d'une question aussi délicate. Telle est la preuve supplémentaire de son délaissement des sources dignes de foi comme les recueils de hadiths, les écrits de la Sirah et les traités d'histoire.

Quant au verset coranique rappelé par l'auteur (V 13/al-Zukhruf), il est seulement une information concernant les dénégateurs de Makkah qui, après avoir rejeté l’apostolat de Muhammad (PSL), recoururent comme d'habitude à des arguments puérils selon lesquels le Prophète (PSL) n'était pas un puissant des deux cités (Makkah et / ou Tà'if) alors que, pour qu'ils y croient, ils postulaient que l’apostolat et le Message divin devaient être révélés à l'un des notables des deux cités. Telle est l'explication, brièvement résumée, de la signification de ce verset qui ne concerne nullement les origines du Prophète, contrairement à ce que prétend l'auteur, mais fait plutôt allusion au rang social et au commandement tribal qui, à l'époque de la jàhiliyya, étaient attribués en fonction de la richesse et l'autorité dans les milieux tribaux.

Cet entêtement à vouloir minimiser la notabilité du lignage du Prophète (PSL) est contraire à la vérité, car les Banu Hàshem étaient une des familles qorayshites les plus nobles et les plus respectables. Cette vérité fut publiquement rappelée par Abu Tàlib au cours de la cérémonie de mariage du Prophète (PSL) avec Khadija devant les notables de Qoraysh réunis pour la circonstance. A cette occasion, Abù Tàlib, présentant son neveu Muhammad (PSL), leur dit : «Nul homme parmi les Qorayshites ne pèse autant que lui en honneur, en noblesse et en vertu. S'il n'a pas de fortune, sachez que la fortune décline comme l'ombre, car elle n'est qu'un bien éphémère, un leurre auquel on s'attache. Quant à Muhammad, vous en connaissez la parentèle»14

Abù Sufyàn, alors ennemi du Prophète (PSL), lui-même admettait cette vérité, puisqu'il répondit dans ce sens à l'empereur de Byzance qu'il avait rencontré et qui lui demanda :

«Quelle est son ascendance parmi vous ?» «Il est de souche noble» répondit Abu Sufyàn. Et l'empereur d'ajouter : «les Prophètes sont élus parmi les nobles de leurs peuples».

Le Çahih de Bukhari15 comporte une relation détaillée concernant les origines du Prophète (PSL), remontant jusqu'à Ma'd bin 'Adnàn. Les généalogistes sont d'accord sur cette partie de son lignage, et sont même prêts à la faire remonter jusqu'à Ismaël, fils d'Abraham, même s'ils divergent sur les ancêtres de Ma'd bin ’Adnàn qui mènent à Ismaël.

Muslim rapporte dans son Çahih16 un hadith du Prophète (PSL) dans lequel ce dernier a dit : « Allah a élu la grande tribu Kinàna parmi les descendants d'Ismaël, de cette tribu Il a élu les Qoraysh ; de ces derniers Il a élu les Banù Hàshim desquels Il m'a élu».

En vertu de quelle règle scientifique notre auteur s'est-il donc permis d'écarter ces sources authentiques et ces preuves irréfutables de la noblesse de la généalogie du Prophète (PSL), pour formuler des jugements injustifiés ?

Quant à son assertion selon laquelle Muhammad (PSL) apparaissait d'abord comme un personnage quelque peu vague, dont les débuts de la vie étaient peu connus, elle n'altère en aucune façon ni la noblesse du Prophète (PSL) ni son apostolat.

Il semble que notre auteur s'imagine que l’apostolat est une sorte de commandement politique, et que le Prophète (PSL) devait appartenir à une famille de dirigeants politiques ou de personnalités influentes. Il convient en outre de ne pas oublier que le père du Prophète (PSL) mourut à l'âge de vingt-cinq ans, donc en pleine jeunesse. Or, s'il était resté en vie, il aurait peut-être hérité le rang social de son père 'Abd al-Muttalib, et aurait pris la direction de la famille des Banù Hàshem, et de la sorte, il aurait été un chef qorayshite des plus réputés.

En doutant que le père du Prophète (PSL) s'appelait 'Abd Allah et en concluant que ce nom ne lui fut donné qu'après l'Islam, l'auteur se rend coupable d'un autre écart injustifié, car tous les biographes du Prophète (PSL), tous les corpus des hadiths et tous les traités d'histoire sont d'accord sur ce sujet. En effet, aucun historien, ni généalogiste, n'a fait la moindre allusion qui contredise ces sources ou suscite le moindre doute sur le nom du père du Prophète (PSL).

La confusion qui semble à l'auteur exister entre les deux noms que portait le grand-père du Prophète, à savoir Shayba et 'Abd al-Muttalib, est sûrement due à l'insuffisance de sa documentation, car la question est en fait très simple, et la réponse très claire : l'homme s'appelait Shayba à sa naissance, puis on lui donna une kunya, un surnom : 'Abd al-Muttalib. Plus couramment utilisée, la kunya finit par l'emporter sur le nom. Tous les historiens et autres qui ont écrit sur la Sirah savent ce fait qui ne souffre aucune ambiguïté.

Quant à l'allégation de l'auteur selon laquelle les liens de parenté que le Prophète (PSL) avait, du côté maternel, avec les gens de Médine (Yathrib), «ne sont pas clairs pour nous», elle aussi est due à l'insuffisance de sa documentation, ou à son ignorance des faits rapportés dans les ouvrages sur la Sirah et l'histoire. Notre auteur n'aura compris que partiellement l'information contenue dans les écrits sur la Sirah, laquelle information nous instruit sur le fait que les oncles maternels du Prophète (PSL) appartenaient aux Banù al-Najjàr qui étaient un clan tribal établi à Yathrib (Médine). Ainsi, il croyait que la mère du Prophète (PSL) avait une relation familiale directe avec Al Madinah, ce qui est faux. La mère du Prophète (PSL) s'appelait Amina Bintu Wahb, appartenant aux Banù Zahra, une faction qorayshite. Amina et son époux, ’Abd Allah, avaient un ancêtre commun, Kalb. Elle était donc une qorayshite pure.

Les liens du Prophète (PSL) avec Médine proviennent de la mère de son grand-père ’Abd al-Muttalib qui s'appelait Salmà Bintu ’Amr, des Banù al-Najjàr, épouse de Hàshem bin’Abd-Manàf, père de ’Abd al-Muttalib. Hàshem était un riche commerçant qui voyageait beaucoup entre Makkah et la Syrie. Au cours d'un de ses voyages, il s'arrêta à Médine où, ayant vu Salma, il la demanda en mariage. Elle lui donna un premier fils qu'elle appela Shayba, lequel sera plus tard surnommé ’Abd al-Muttalib.

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